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Fiches de lecture

lundi 29 décembre 2008

Vous trouverez la présentation de differentes pièces, classées par auteur, dans la liste suivante.


ALEGRE Jean Paul

- La Maladie du sable : 1 heure 30 / 4 hommes 3 femmes.

STYLE GENERAL : Dans les sept scènes de cette fable politique à la fois lumineuse et très sombre, partout affleure "cette légère incisive, cette bonhommie caustique, cette lucidité poétique bien particulières" qui font le fameux "style Alègre", selon Olivier Celik, directeur délégué de l’Avant Scène théâtre. Ce dernier ajoute : "Pourtant, c’est un sentiment plus grave qui nous saisit à la lecture du texte et qui monte peu à peu, au fur et à mesure que cette fable politique absurde rejoint à sa manière une réalité plus familère, plus inquiétante aussi."

ARGUMENT : Dans le nord du pays, une bien étrange épidémie fait rage : la maladie du sable aui, à l’instar de la lèpre, transforme les corps en poussière. Incapable de juguler le fléau, le Premier, despote très peu éclairé, hésite quant à la marche à suivre...Faut-il étouffer l’affaire comme lui conseille sa conseillère en communication, ou bien tenter de trouver des nouveaux remèdes ?

PERSONNAGES : Le conseiller à la santé ; le Premier ; le professeur Ostrovibalitch ; Mlle Kline, conseillère en communication ; maman, papa et Octavie Ploc. Comme l’indique l’auteur, la distribution peut être ramenée à cinq personnage.

DECOR : Des dires même de Jean Paul Alègre, "le décor est d’une grande simplicité. Il figure le palais du Premier et la grande plage des Montagnes du Nord. Ces deux espaces sont stylisés. Les éclairages, en revanche, ont une grande importance."

REMARQUE : Cette pièce a été interprétée par le Théâtre des Quatres Saisons en ouverture du festival de Narbonne 2008.

GRUMBERG Jean Claude

- Maman revient pauvre orphelin : 1 heure, 1 homme minimum.

STYLE GENERAL : Drame familial. Forte poesie des mots. Douleur auto biographique sous jacente. Evoquant la Shoah, le texte évite tout pathos ou tout effet trop appuyé. Beaucoup de pudeur autour du thème.

ARGUMENT : Un homme de 62 ans, le temps de deux anesthesies, se retrouve face à ses cauchemards, ses rêves, son enfance fauchée par la guerre, entre réalités et fantasmes d’explications. Dieu, ses parents, d’autres viendront s’expliquer à son chevet.

PERSONNAGES ET DECORS : Aucune indication scenique ni présentation des personnages. Absence de nom aux personnages.

REMARQUE : Cette pièce est suivie de Hiroshima commemoration, Nagasaki commemoration, Commemoration des commémorations et A qui perd gagne. La compagnie Trois Petits Points du rhone a reçu, pour ce spectacle, le prix Jean Tardieu SACD FNCTA 2008, lors du dernier festival national de Châtillon sur Chalaronne.

TRISTAN BERNARD

-  Les Deux Canards

STYLE GENERAL : Comédie au rythme endiablée, digne d’un grand Feydeau, marquée par un esprit français début 20 ème siècle empreint d’impertinence, de sens aigu de la dérision. Belle reflexion sur les comportements humains et la difficulté d’accorder nos convictions profondes, nos sentiments amoureux et les besoins imperieux de la chair. Véritable pochade dans laquelle être de droite ou de gauche est d’une importance toute relative devant l’appel des sens.

ARGUMENT : GELIDON, écrivain parisien, tombe sous les chrames de Leontine, la voluptueuse et impetueuse épouse de l’imprimeur d’une petite ville de province. Par amour pour lui, Leontine, fonde un journal de gauche et le nomme rédacteur en chef. Mais Gelidon tombe également amoureux de l’irrésistible jeune fille du château. Afin de pouvoir l’approcher, en toute liberté, il devient aussi sur le champs, le rédacteur en chef du journal de droite que veut lancer son baron de père. Le voici donc rédacteur des deux feuilles de choux concurrentes et politiquement opposées...

DECORS : La pièce se situe avant guerre et le mouvement Dada n’est plus très loin. Les lieux : L’imprimerie, le chateau, un lieu de duel dans la campagne.

REMARQUE : La pièce a été mise en scème par Alain Sachs au théâtre Antoine en 2008 avec Isabelle Nanty et Yvan Le Bolloc’h dans les rôles principaux

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