de Gabriel AROULT
samedi 30 mai 2015
Un monsieur grand, riche bien fait, élégant, sur de lui, profite de ses vacances au bord de la mer pour "draguer". Il se croit supérieur. Il courrait les femmes : il les connait bien, mais peut-être pas toutes les femmes.... Il va se faire "pincer" comme on se laisse pincer les doigts dans une porte. Ca peut faire mal...
ELLE : Monsieur, cette table est occupée.
LUI : Laissez-moi tranquille !
LUI : Sans arrière pensée ?
ELLE : Sans la moindre.
ELLE : Et vous n’êtes pas savant ?
LUI : Pas le moins du monde
LUI : Eh bien, il est vrai que je m’intéresse à une jeune personne.
LA DAME : Tu t’intéresses ? Cela veut dire quoi ?
ELLE : Au début, cela me faisait peur. Même maintenant, il m’arrive d’être surprise...
LUI : Et voilà le rossignol, lui je le reconnais.
ELLE : La journée va être longue.
LUI : Tu veux dire que je vais te manquer ?
ELLE : Je me demande ce que tu penses de moi.
LUI : Ce n’est pas un secret : je te trouve tout à fait adorable.
LA DAME : Ce que j’aime chez toi, c’est que tu n’es absolument pas modeste !
LUI : Absolument pas. Et, croyez-moi, ce n’est pas facile à ce degré.
LA DAME : Ah ! que je n’oublie pas. Le docteur Golovotiapkine m’a chargé de te demander si, toi aussi, elle t’appelait "mon pigeon" !