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Tristan BERNARD

lundi 9 février 2009

Auteur de théâtre, né à Besançon le 7 septembre 1866. De son vrai nom, BERNARD Paul, il suit son père à Paris, à l’âge de 14 ans. Il entre alors au Lycée Condorcet puis se prépare à une carrière d’avocat, après avoir obtenu sa licence de Droit.


- Après son service militaire, il se tourne vers les affaires et dirige dans, l’Oise, non loin de Creil, une usine travaillant l’aluminium. Jeune homme sportif et éclectique, il prend rapidement la direction d’un vélodrome à Neuilly sur Seine. Passionné de courses hippiques, il pariera sans aucune modération.

- 1891, il débute à la Revue Blanche, en rédigeant quelques articles. C’était une revue littéraire et artistique où de grands écrivains et artistes de l’époque collaborèrent. Il y prit la défense du Capitaine Dreyfus lors de son procès.

- Joueur impénitent, il mise un jour sur un cheval portant le nom de Tristan. Le cheval gagne la course, lui rapporte une importante somme d’argent : il prend alors le nom de ce cheval comme nom d’auteur et l’utilise pour signer ses articles.

- 1894, il publie un recueil de contes, écrit sa première pièce de théâtre "Les Pieds Nickelés" qui connaît un vif succès.

- 1897 : "Les contes de Pantruche et d’ailleurs"

- 1898 : " Sous Toutes Réserves"

- 1899 : "L’Anglais tel qu’on le parle" et "Mémoires d’un Jeune Homme Rangé"

- 1905 : "Amants et voleurs" et "Triplepatte"

- 1907 : "L’Affaire Lancier"

- 1911 : "Le Petit Café"

- 1933 : "Paris secret"

- Ses amis se nomment Léon Blum, Jules Renard, Marcel Pagnol et Sacha Guitry. L’humour est omniprésent dans ses œuvres. Ses personnages sont légers, parfois frivoles, reflétant ceux de la Belle époque vus avec son ironie. Son humour entraîne sa collaboration au "Canard Enchaîné" en 1917.

- Il n’obtiendra que 2 voix sur 39, en 1932, malgré sa célébrité, lors de sa présentation à l’Académie Française.

- Il meurt le 7 décembre 1947 et est enterré au cimetière de Passy.

- 1949 : "Le Petit Café" triomphe au temps de Simone Berriau au Théâtre Antoine avec Bernard Blier.

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